Afrique, destination exotique, à portée de jumelles, nichée au creux de l’île aux oiseaux…
Je m’explique, avec ma fierté de béotien à peine initié. L’Estey d’Afrique est un petit chenal, délimité par des pignots et des azobées, pieux de tailles diverses et toujours imputrescibles si typiques du bassin (aucun lien entre pieu et bassin, lecteur de mauvais esprit). Il court entre les parcs à huitres vers des terres sauvages et à peine immergées : celles qui entourent l’île ornithologiquement nommées.
C’est notre destination : une micro plagette richement alguée, au fond haut, un bayou au pays girondin, une singularité naturelle à préserver et à chérir.
Bref, revenons à nos moutons, il est 9h et nos paupières lourdes comme des bouteilles de propane se lèvent lentement sur une table de petit déjeuner à faire rêver. Notre (toute nouvelle) amie Céline est là, munie de doux cannelés. C’est matinal, chaud, croustillant (les cannelés ou Céline, rayer la mention inutile), la journée sera bonne…
Bref (esquisse de comique de répétition), l’Iboga (départ 11:20) nous mène en trace quasi directe au sud de la zone choisie, nous poursuivons notre route plein nord frôlant les fameux pieux vers notre but, les parages de l’île ou nous mouillons dans quelques centimètres d’eau. Nous filons alors à pied vers la lande ou nous déjeunerons à la crétoise : quelques tomates, viande maigre, fromage de brebis. Nous sommes des ascètes, il faut le dire.
Bref (renforcement par la scansion), après cette étape délicieuse nous rentrons… sans brièveté en tirant quelques grand bords vers la cabane 57. Piraillan, haut lieu de dégustation ostréicole, virement de bord quasiment au pied de la terrasse, bonne rigolade à zigzaguer entre les bateaux amarrés, manoeuvres non loin de la rive…
Amarrés Mimbeau 17:30, marrade à narrer #oupas
Adieu à Céline après un retour Cabane 57 (c’est pas de l’amour, c’est de la rage) mais en voiture cette fois pour déguster tardivement quelques conches savoureuses arrosées d’un nectar sans prétention.
PS : Le Capitaine de l’Iboga @fxbodin ayant préféré voyager au long cours ce mois d’aout et confier son fidèle Jouet 680, les Chroniques de l’Iboga sont donc transposées sur le blog du Cap-Ferret pour quelques sorties. L’ami @Valvert est à l’écriture et @lecapferret au GPS pins et papier.
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